
C’est sur le fléau de l’esclavage en mer, comprenant salaires impayés et conditions d’une précarité extrême pour marins et pécheurs, que le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster et président du Groupe Sainte-Marthe – organisation informelle créé par le Pape François pour lutter contre la traite des êtres humains- s’est attardé à bord du bateau HQS Wellington, amarré sur la Tamise lundi 2 juillet.
Les principaux ports du monde entier doivent éduquer et informer les aumôniers de l’Apostolat de la mer, les volontaires, les responsables portuaires et la police sur ces formes d’esclavages en mer, a recommandé l’archevêque de Westminster, saluant la noble mission de cette aumônerie maritime qui soutient les marins depuis près d’un siècle.
Une présence chrétienne séculaire en mer
C’est au début des années 1920 lorsque le Royaume-Uni surclasse tous les autres États et empires par sa puissance maritime et navale, que nait à Glasgow l’Apostolat de la mer.
La mondialisation des flux marchands et humains, concomitante aux progrès technologiques, n’a pas amoindri l’importance de la présence chrétienne en haute mer. Bien au contraire, des messes se poursuivent en l’honneur de Notre-Dame de la Mer, plus connue sous le nom de «Stella Maris, étoile de la mer» et patronne de l’organisation chrétienne.
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